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Le Conservatoire d’art dramatique de Québec fait partie d’un réseau de neuf écoles  de musique et d’art dramatique situées dans sept régions différentes du Québec. Le  Conservatoire privilégie une approche personnalisée dans tous ses programmes où  

la pratique et les performances publiques sont au cœur du cheminement scolaire  des étudiant.e.s. Fondé en 1958 et situé au cœur du Vieux-Québec, le Conservatoire  d’art dramatique de Québec offre un milieu d’apprentissage ancré dans le milieu  théâtral de la région de la Capitale-Nationale. 

Le Conservatoire adopte une approche pluridisciplinaire tournée vers la création à  travers l’enseignement de ses trois programmes : Jeu, Scénographie et Mise en  scène et création. 

JEU 

Ce programme repose sur une formation pratique et l’acquisition des connaissances  théoriques essentielles tout en s’appuyant sur le principe de l’acteur.trice créateur.trice. Dès la 2e année, les étudiant.e.s se produisent sur scène lors d’une  lecture publique et d’un récital de poésie. En 3e année, ils présentent 4 pièces  devant public dirigées par des professionnel.le.s du théâtre. 

SCÉNOGRAPHIE

Ce programme est axé sur l’apprentissage de notions théoriques et pratiques pour  la conception de décors, de costumes, d’accessoires, d’éclairages et de maquillage.  En 2e année, les étudiant.e.s présentent leur scénographie devant un public lors  d’un récital de poésie. En 3e année, ils.elles deviennent les concepteur.trice.s des 4  pièces présentées devant public au théâtre. 

MISE EN SCÈNE ET CRÉATION 

Ce programme forme des créateur.trice.s qui ont une expérience globale de la  création scénique. À la fin de leur formation, les étudiant.e.s présentent devant  public un projet final comprenant l’écriture, la direction d’acteur.trice.s et la  collaboration avec des concepteur.trice.s professionnel.le.s.

Names of participating students: 

Marie-Pascale Chevarie, Ariane Ouellet, Youri White, Charlotte Poirier, Audrey Germain, 

Marie-Pier Lévesque-Lizotte, Hugo Morissette-Paris, Jeanne Murdock

Names of School Supervisors: Julie Morel and Christian Fontaine

Participating Artists

MARIE-PASCALE CHEVARIE 

Finissante au Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2023 et diplômée en  Design de présentation au Cégep de Sainte-Foy en 2020, Marie-Pascale se  démarque par sa capacité à contribuer à chacune des phases d’un projet, de la  conception à la réalisation. Curieuse, elle aime explorer différentes techniques et  acquérir de nouvelles connaissances pour agrandir son champ d’expertise. Très  sensible de nature, elle cherche à surprendre, amuser et émerveiller le public par  des conceptions réfléchies et exécutées avec un grand souci du détail.  « Je suis native des Îles-de-la-Madeleine, j’ai donc grandi entourée par la mer. Pour  moi, l’eau représente une double entité qui protège mon paisible village d’une  société capitaliste grandissante, mais aussi le menace par sa force parfois  déchaînée qui dévore tous les ans plus d’un mètre de côtes. C’est une force qu’il  faut respecter, car elle nous ramène à l’essentiel et nous offre des endroits isolés ou  retrouver le calme dans le bruit de ses vagues. »  

AUDREY GERMAIN 

Je m’appelle Audrey Germain, j’étudie en scénographie au Conservatoire d’art  dramatique de Québec et c’est ma première année. Mon parcours artistique  commence avec ma famille qui est très ouverte à cet univers, par exemple, certains  font de l’art visuel, de la couture, de la coiffure, d’autres font de l’ingénierie, du  journalisme, de la musique, etc. Nous avons toujours vécu au Québec, ce qui nous a  offert la chance d’être entouré de lacs, de rivières et du fleuve Saint-Laurent. De ce  fait, je peux répondre à la question primaire de cette exposition « qu’est-ce que l’eau représente pour moi  ? » en disant qu’elle fait partie de mon quotidien et qu’elle est  souvent présente dans mes activités (pêche, jeux d’eau, piscine, etc.). À cela, je suis  obligé d’être sensible à la réalité, c’est-à-dire que le Québec et le Canada font partie  des seuls territoires à fournir aisément de l’eau douce et saine. Ainsi, je souhaite  continuer à créer et imaginer tout en développant un art durable et écologique afin  de rendre notre présent aussi viable qu’enchanteur. 

MARIE-PIER LÉVESQUE-LIZOTTE 

Mon nom est Marie-Pier Lévesque Lizotte et je suis étudiante au Conservatoire d’art  dramatique de Québec. Passionnée d’art depuis toute petite, j’ai eu la chance de  toucher à plusieurs formes d’art à travers mes études en Arts visuels et en cinéma.  Mais, c’est en scénographie que j’ai réussi à trouver un équilibre entre mes  différentes passions. Mon parcours n’a pas été de tout repos, il y a eu de bons  moments et d’autres qui ont été plus durs à surmonter, mais ma route est loin d’être  terminée. J’y ai rencontré de nombreuses personnes qui m’ont aidée à devenir qui je  suis aujourd’hui et maintenant, âgée de 22 ans, je peux dire que je suis heureuse  d’être là où je suis. 

HUGO MORISETTE-PARIS 

Hugo Morissette-Paris est natif de Lévis. Tôt, il apprend le dessin, puis découvre des  univers fantastiques qui stimulent son imaginaire. Il se passionne pour les jeux de  rôles et fait ses premiers pas dans la scénographie en concevant son costume, ses  accessoires et son maquillage. Il construit des maquettes et dessine des plans pour  les parties sur table. Il apprend l’animation 3D et la synthèse d’images au Cégep ; il  étudie maintenant au Conservatoire d’art dramatique de Québec. 

JEANNE MURDOCK 

C’est depuis le secondaire que Jeanne Murdock explore le monde théâtral. Alors  qu’elle étudie au programme Art et Métier de la Scène, elle gagne sur deux ans le  prix meilleure création, dans un concours d’écriture théâtrale de son école. Après  avoir complété son secondaire, elle étudie les communications au programme ATM  du Cégep de Jonquière. Elle s’implique à l’époque dans la troupe de théâtre  Abztrackto, où elle occupera la direction du comité durant deux ans. Elle déménage  ensuite à la Ville de Québec pour poursuivre ses études à l’Université pour étudier le  théâtre et les arts vivants. C’est durant ses études qu’elle explore l’art vivant au  travers de quelques performances, comme BS-Beauté Sanitaire, présenté dans le cadre du Festival de Théâtre de l’Université Laval (FTUL), ainsi que Vidange  Vulvaïque présenté dans le cadre du cours de mise en scène projet final. Elle  s’implique aussi à l’Université dans divers comité : L’organisation de l’édition 2017 du  FTUL, récipiendaire du lauréat universitaire Forces Avenir Art Lettre et Culture, ainsi  que la Ligue d’Improvisation LIDUL, où elle sera nommée en 2018 au gala BVE pour  meilleure improvisation féminine.  

Elle complète présentement sa deuxième année au Conservatoire d’art dramatique  de Québec, profil scénographie. Depuis son arrivée au Conservatoire, elle s’est  impliqué dans la vie étudiante, notamment en étant responsable du comité vert en  2021-2022, et comme présidente de l’association depuis l’automne 2022. 

CHARLOTTE POIRIER 

Mon nom est Charlotte Poirier, et je suis présentement étudiante de deuxième  année au conservatoire d’art dramatique de Québec. J’ai commencé mon parcours  en Arts visuels au cégep de Sainte-Foy. Deux ans et demi après, j’y ressortais avec  un diplôme d’études collégiales. Avant cela, j’ai fait cinq ans de sport-art-étude en  danse, tout en pratiquant ce sport en compétition depuis plus de 12 ans. Je suis dans  le milieu artistique depuis mon enfance puisque mes parents m’ont toujours apporté  les connaissances culturelles autant visuelles que musicales. 

Ensuite, j’ai fait mes auditions pour le Conservatoire pour y étudier, quelques mois  plus tard, sans aucune expérience ni connaissance en scénographie. Aujourd’hui, je  termine ma deuxième année avec plus d’une idée en tête, ainsi que bien des rêves  voulant être réalisés. Mon but serait d’avoir un jour la chance de travailler avec le  Cirque du Soleil, que ce soit pour une tournée autour du monde ou un simple spectacle. Que ce soit dans le théâtre, le cinéma, la danse ou la musique, toutes les  options m’intéressent. 

Le but ultime est tout simplement d’avoir la possibilité de créer des décors,  costumes et autres nous apportant dans des univers de découvertes et  d’extravagances. Je veux pousser non seulement mes limites personnelles, mais  aussi les limites de cet univers de création. Je ne peux attendre de voir ce qui  m’attend lors des prochaines années. 

ARIANE OUELLET 

Étant formée en joaillerie, en art visuel et terminant ma formation au Conservatoire  cette année, je possède une sensibilité créative développée et plusieurs  compétences manuelles. Ma formation en Scénographie me permettra,  éventuellement, d'être capable de mener à terme un projet et participer à toutes les  étapes de la réalisation. En passant par l'élaboration du concept, de la mise en plan,  du budget, de la réalisation et de la finition. Ma curiosité me pousse à toujours  vouloir apprendre de nouvelles techniques, pour, pas à pas, devenir la scénographe  et artiste accomplie que je veux être. 

YOURI WHITE 

Je m’appelle Youri White et je suis présentement étudiant en scénographie au  Conservatoire d’art dramatique de Québec. Je suis très fier et excité de pouvoir  participer à la Quadriennale de Prague 2023 à ma première année. Je sors d’une  Technique en design graphique, tout droit du Collège Bart à Québec. J’ai toujours  été attiré par l’art en général, que ce soit de la peinture, de la performance, du  théâtre etc. Ayant grandi dans une famille qui travaille dans le milieu du théâtre, j’ai  décidé par pur intérêt, de venir étudier en scénographie et d’apprendre ce domaine  passionnant. Le programme me fait découvrir pleins de nouvelles techniques dont,  la couture, la menuiserie, la peinture, etc. Ces acquis me fascinent et me font progresser de façon linéaire. Bref j’ai beaucoup de plaisir et j’ai très hâte de  participer au projet. 

CHARLYNE ROUX 

Depuis qu’elle est toute petite, Charlyne rêve de faire carrière dans le monde des  arts. Après une formation en danse classique, elle fait d’abord partie de la  compagnie du Ballet de Québec, où elle participe, entre autres, comme soliste à des  représentations de La Belle au bois dormant, présenté au Grand Théâtre de Québec.  Puis, à l’automne 2018, elle étudie au baccalauréat en Théâtre et arts vivants de  l’Université Laval où elle pratique le jeu théâtral, la production scénique et la mise  en scène. C’est finalement à l’automne 2020 qu’elle est acceptée en Scénographie  au Conservatoire d’art dramatique de Québec. 

C’est là qu’elle concrétise son envie de travailler dans l’univers de la création  d’univers visuels pour le théâtre. Depuis son entrée au Conservatoire, Charlyne a  travaillé en assistance aux maquillages sous la scénographe Élène Pearson pour le  tableau de L’Éveil des oiselles, qui a fait partie du spectacle déambulatoire Où tu  vas quand tu dors en marchant...? en 2022, et pour le spectacle Faust, présenté par L’Opéra de Québec au Grand Théâtre de Québec, aussi en 2022. Elle obtiendra son  diplôme du Conservatoire d’art dramatique de Québec à l’hiver 2023. 

Figurine

Conservatorie #1

JEANNE MURDOCK ET AUDREY GERMAIN Idée de conception : Création d’un humanoïde représentant les différents éléments du concept de l’exposition. L’humanoïde sera mélangé à différents animaux que l’on retrouve dans le paysage canadien. Les animaux sont bien connus au Canada, surtout au Québec, lieu de résidence des deux conceptrices. Nous avons choisi certains animaux, par rapport à ce qu’ils rappelaient dans les éléments suggérés de Eaux Troubles ; dans la rareté, dans l’impact de l’eau dans le pa

Conservatorie #3

La figurine inspirée du poème Hurricane est une figure portée dans les airs par un tourbillon, emportant avec elle câbles, débris, toitures et clôtures. Elle est habillée de tissus qui volent au vent. Elle a la peau sombre comme un orage. Elle danse en tournoyant, avec un visage où se lit un mélange de furie et d’extase. C’est une œuvre mouvementée, intense, voire baroque. Les clôtures qu’elle arrache symbolisent les frontières artificielles qu’elle déplace à sa guise.

Conservatorie #2

Étape 1 : Choisir des images de références pour la figurine Étape 2 : Esquisses préliminaire chacunes Étape 3 : Choisir des éléments des deux esquisses pour une esquisse finale du projet Étape 4 : À partir de l’esquisse finale, planifier les différents éléments de la figurine (ex : la tête sera moulée en résine à partir d’un modelage fait en argile) Étape 5 : Faire la figurine (du 1er au 12 mai) Choix de diamètre : 11 pouces Références visuelles : Voir plus bas

SUSPENSION

MARIE-PASCALE CHEVARIE, CHARLOTTE POIRIER ET CHARLYNE ROUX

Pour notre projet de suspension, nous avons été très inspirées par le poème Hurricane et plus particulièrement ses trois premières phrases :

« When people place borders, I redefine them, Rearrange them in my own way » Puisant dans notre bagage personnel nous avons décidé d’aborder les lieux voués à disparaître à cause de l’érosion. Ces petites perles de terres habitées, entourées ou seulement bordées d’eau qui voient leur temps s’effriter en même temps que leurs berges.

La suspension serait donc contenue dans une bouteille rappelant celles jetées à la mer dans un espoir fou d’être secouru, ou seulement entendu. À l’intérieur, une sculpture (à préciser) entourée d’eau serait laissée à la merci du courant causé parle mouvement de la bouteille (créé par le système de poulie ou les visiteurs). Des particules rattachées à la sculpture naviguent aussi dans ces eaux, parfois entraînées par le courant ou reposées au fond. Ces particules montreront ladégradation de la sculpture, des berges et de tout ce qui retourne à l’état de poussière quand le climat est impacté par l’Homme. Une étiquette attachée à la bouteille servira à guider les visiteurs dans leur réflexion.

YOURI WHITE ET MARIE-PIER LÉVESQUE-LIZOTTE

Pour la suspension, nous avons pensé de créer une forme abstraite transparente qui pourrait être teintée d’un bleu ou turquoise pour représenter de l’eau. Par la suite, nous rajouterons un relief sur les deux côtés, grâce à de la fine résine ou bien du plastique, pour créer un effet de vague et de mouvement. Nous utiliserons différentes teintes de bleu pour créer une certaine profondeur et faire un visage humain à travers les vagues. Le but est de représenter l’humain à travers l’eau.Toujours en mouvement, il évolue et change constamment, tout en étant imprévisible, transparent et précieux. Le même lien peut s’établir avec le métier ainsi que le domaine artistique. De plus, si les océans, les lacs et l’eau en général stagnent et qu’il ne se passe rien, on s’évapore. L’œuvre sera suspendue par le haut et pourra être observée des deux côtés (si jamais le vent la fait tourner).

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